En cherchant la trace d’un lointain cousin, jeune juif de hollande embrigadé dans les armées de Napoléon, j’ai decouvert une initiative assez surprenante : la création d’un régiment composé uniquement de soldats juifs. C’est Louis Napoléon Bonaparte, frère de l’empereur Napoléon 1er himself et père du futur Napoléon III qui a lancé cette initiative hors du commun.
Faire entrer les Israélites dans la carrière des armes
En 1806, Napoléon souhaite transformer la République Batave en Royaume de Hollande et la confie à son frère Louis. Mais Napoléon n’apprécie pas la politique de son frère qui fait passer les intérêts de la Hollande avant ceux de la France.
L’un des principaux points de conflit porte sur la conscription, exigée par l’Empereur, mais que Louis se refuse à mettre en place car trop impopulaire. Après les victoires françaises de Iéna en octobre 1806 contre les Prussiens puis de Friedland en juin 1807 contre les Russes, le traité de Tilsitt signé en juillet 1807 met un terme à la quatrième coalition et apporte la paix en Europe. Mais cette paix reste fragile car l’Angleterre, invaincue, constitue toujours une menace. En mars 1809, Napoléon prévient son frère Louis : « Pourvoyez à la défense de la Hollande, et organisez au moins 20 000 hommes présents sous les armes afin de mettre votre pays à l’abri de toute incursion car la guerre est imminente. » Mais la Hollande, nation marchande par excellence, souffre très lourdement du blocus maritime et terrestre imposé par l’empereur et n’a pas les moyens de lever une telle armée. Napoléon s’agace : « L’économie d’un roi n’est pas celle d’un prieur de couvent. Les anglais vous feront plus de mal en un mois que ne vous aurait coûté votre armée. «
La tâche honorable de servir son Roi et sa Patrie
En juin 1809 un juif hollandais, Marcus Jacob, vient souffler au roi Louis une drôle d’idée : créer un corps réservé aux juifs, très nombreux en Hollande (Amsterdam compte alors 7 fois plus de juifs que Paris !).
Il écrit à Louis Bonaparte pour lui proposer un projet original : « faire entrer dans la carrière des armes les Israélites établis en Hollande. » Lucide, il convient que » ce projet est sujet à de grandes difficultés dont la principale consiste dans l’aversion que la nation juive a généralement pour l’état militaire, aversion fondée sur le préjugé qui leur fait considérer cet état comme incompatible avec leur devoir religieux et qui est telle que les juifs à qui il arrive quoique très rarement de se consacrer aux armes s’attirent par là le mépris de tous leurs proches. De là vient qu’ils préfèrent la mendicité à la tâche honorable de servir leur Roi et leur Patrie. » Marcus recommande « La levée d’un corps de troupes composé de deux ou de trois régiments dont tous les officiers tant supérieurs que subalternes et la majeure partie des soldats fussent juifs. (…) Qu’on nommât également des aumôniers juifs ainsi que des bouchers de la même nation pour abattre les bœufs conformément à la loi de Moïse. »
C’est dans ce contexte qu’est créé le Corps Israélite en juillet 1809, avec pour objectif de recruter deux bataillons de 883 hommes chacun pour constituer un régiment d’infanterie. Le texte précise que tous les soldats et officiers seront juifs, avec une commission chargée de désigner les officiers de ce corps. Il prévoit de s’appuyer sur les organisations communautaires pour inciter au recrutement : l’aide aux plus démunis sera désormais réservée aux familles dont les enfants rejoignent ce corps.
Le 20 juillet 1809, le ministre de la guerre Krayenhoff écrit au roi pour l’informer que le dépôt de ce corps israélite a été établi à La Haye, ainsi que pour lui soumettre des propositions d’uniformes. Confiant, il indique : « Ce recrutement sera rapide, surtout à Amsterdam. Je prévois que dans huit jours j’aurai déjà à La Haye bon nombre de juifs, dont le besoin le plus urgent sera d’être vêtus, et je supplie votre Majesté de vouloir promptement me donner ses ordres sur l’uniforme qu’elle veut leur donner, afin que je puisse faire l’achat des étoffes nécessaires. Comme ces gens sont naturellement très mal propres, j’avais d’abord le projet de proposer à votre Majesté l’habit bleu foncé, mais j’ai réfléchi depuis qu’elle veut en faire, ou un corps d’infanterie de ligne, ou un corps de chasseurs et qu’il ne serait pas bon d’adopter pour eux une couleur autre que celle donnée à ces armes, ce qui ne ferait que fortifier les préjugés haineux de Chrétien à Juif et vice versa. Si votre Majesté adopte le principe et qu’il s’agisse d’en faire de l’infanterie, il ne reste plus qu’à déterminer la couleur des revers. Il n’y en a guère que trois qui ne soient pas prises par les autres régiments : aurore, gris de fer et brun café. La première est très délicate et très salissante, impossible de conserver l’uniformité, j’opinerais pour l’une des deux autres. Dans le cas où votre Majesté voudrait faire de ce corps un régiment de chasseurs, je proposerais de lui donner les revers noirs avec le bouton blanc, qui me paraît ressortir mieux que le jaune. Ci-joint un petit dessin des différentes couleurs indiquées. »
(Source Archives Nationales ; AF IV 1736 – photo ©SurNosTraces)
C’est finalement l’uniforme vert foncé qui sera retenu, conforme à l’infanterie légère hollandaise de l’époque (et il est vrai un tantinet moins salissant que l’uniforme blanc).
Le Corps Israélite, une initiative sabotée par les religieux « fanatiques »
Les archives de ce corps militaires n’ayant pas été retrouvées, ni en France ni en Hollande, et probablement détruites, il est délicat de dresser l’état précis du recrutement des soldats. Dans les archives nationales de Hollande (Nationaal Archief 2.01.15_237_) on trouve bien trace du registre du Corps Israélite, mais seuls douze soldats y sont relevés. Peut-être les douze premiers ? D’autres éléments permettent d’estimer l’avancement du recrutement. Ainsi dans une lettre du 10 septembre 1809, le ministre de la guerre s’étonne : « Pourquoi a-t-on donné 824 fusils aux Israélites qui n’ont encore que 120 hommes ? ».
Les difficultés redoutées par Jacob Marcus ne tardent pas à se concrétiser. Il écrit dès août 1809 pour informer le Roi (15 août 1809 – pièce 119) : « malheureusement l’état d’abjection dans lequel la plupart d’entre eux a végété leur a fait perdre jusqu’au moindre sentiment de leur propre valeur, et ayant été traités en esclaves ils se croient nés pour l’avilissement et l’esclavage. Quelques fanatiques et intrigants abusant de leur crédulité au lieu de les encourager à prendre service emploient tous les moyens pour contrarier les vastes et bienfaisantes conceptions de votre majesté. (…) Ni le zèle du grand consistoire ni des particuliers est en état de l’emporter sur les machinations des fanatiques, et sans mesures efficaces de la part de votre majesté le soussigné craint qu’à peine quelques compagnies seront complétées. Il est difficile de proposer un moyen pour subvenir à ces difficultés, d’un côté votre Majesté évite toutes les mesures qui s’approchent de la conscription, et de l’autre elle voit avec regrets une masse de fainéants qui passent leur vie à mendier, à jouer, à se livrer à tous les vices et à perpétuer de génération en génération leurs mœurs et leur manière de vivre. » Dans un courrier du 13 mai 1809, il est précisé que le corps est à cette date composé de 360 hommes soit trois compagnies. C’est le chiffre le plus élevé retrouvé, ce qui témoigne du bilan mitigé de cette initiative.
Parmi les raisons de l’échec, la forte opposition des « fanatiques », religieux traditionalistes qui voient d’un très mauvais oeil cette initiative.
Fin du Corps Israélite
Le roi Louis passe la fin de l’année 1809 à Paris, où il fut maintenu contre son gré par la volonté de son frère avec lequel les relations se tendent. Napoléon souhaite évincer son frère et rattacher directement la Hollande à l’Empire français. Finalement autorisé à rentrer en Hollande, Louis quitte Paris le 7 avril 1810 et finit par abdiquer le 1er juillet 1810. Avant cela, Louis prend le 2 mai 1810 un arrêté prévoyant licenciement du Corps Israélite. Des solutions sont alors étudiées pour tenter de conserver réunis le noyau de soldats juifs. Le Consistoire demande à ce qu’ils puissent être maintenus ensemble, pourquoi pas dans la marine. Le Ministre de la guerre répond que « si l’observance des lois de Moïse présente déjà quelques difficultés dans le service de terre, cette observance devient absolument impossible à bord d’un vaisseau. Il en résulte qu’il n’y aurait pas grand avantage à conserver ces trois compagnies pour le service de la marine et que celle-ci ne ferait pas en elles une acquisition désirable. Depuis qu’il a transpiré dans le public que telle pourrait être la destination de ce corps je suis assailli de demandes en congé absolu de la part des parents de ceux qui y servent ». Il recommande au final « de suivre aux premières intentions de votre Majesté, c’est-à-dire le licenciement. »
De façon générale, les troupes hollandaises après l’abdication du Roi Louis rejoignent l’armée française : « L’incorporation de l’armée hollandaise dans l’armée française aura lieu de la manière suivante : le régiment d’infanterie légère hollandais deviendra le 33e régiment d’infanterie légère ; les 7 régiments de ligne hollandais formeront 4 régiments français qui porteront les numéros de 123, 124, 125 et 126e régiments de ligne. » (source : Service Historique de la Défense, XL 13)
L’analyse détaillée de ces registres conservés aux Service Historique de la Défense à Vincennes confirme l’appartenance de certains soldats à ce corps israélite : un soldat du 124e de ligne, un autre dans le 125e de ligne, 5 dans le 126e de ligne et surtout une quarantaine dans le 33e d’infanterie légère. Vu qu’il y a beaucoup de soldats juifs hollandais dans ces différents régiments de ligne, mais sans que leur appartenance au corps israélite ne soit précisée, il est difficile de dire si ces différences tiennent dans la façon plus ou moins détaillée de renseigner les registres ou si la plupart des soldats du corps israélite ont majoritairement rejoint le 33e de ligne.
Quoi qu’il en soit, ils sont très nombreux à avoir disparu dans la campagne de Russie en 1812. Le 33e régiment d’infanterie légère y fut presque entièrement détruit, quant aux soldats du 125e de ligne, beaucoup faisaient « partie des 3ers bataillons détruits à la Bérézina ». Beaucoup des soldats du corps israélite ont donc disparu dans les neiges de Russie, laissant fort peu de descendants.
(Tableau de Schoolplaat van J. Hoynck, 1911, source Internet )
Détails de soldats ayant appartenu au Corps Israélite (sources recherches persos dans les archives françaises et hollandaises) :
Soldat | Père | Mère | Lieu de naissance | Commentaire |
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Aron Abraham | Amsterdam | Fait partie des 12 premiers soldats enrôlés dans le corps israélite | ||
Cohen Abraham | Isaac Cohen Levie | Rebecca Schoon | La Haye | Perdu en Russie en 1812. |
David Andries | André | Katarina Lubberts | La Haye | Perdu en Russie en 1812. |
Abraham Barends | Abraham | Anna Jakobs | Rotterdam | Décédé en 1811 à l’hôpital de Magdebourg. |
Samuel Levie Boas | Amsterdam | Capitaine du corps israélite | ||
Michael Isaac Cantor | Amsterdam | 1er lieutenant recruteur au corps Israélite | ||
Bernard Machiel Coenraad | Machiel Bender | Wilhelmina | Amsterdam | Perdu en Russie en 1812. |
Jacques Cortises | Abraham | Sara Noenes | Amsterdam | Perdu en Russie en 1812. |
Moses Abraham Daniel Nimegue | Amsterdam | 2nd Lieutenant au corps israélite. Décedé en 1809 | ||
Jacques David | Gabriel | Lena Babet | Francfort sur le Main | Passé au 3e régiment Irlandais le 8/12/1811. |
Levie Hartog de Jong | Haarsten | Judic Malies | Amsterdam | Déserté le 6/4/1811 |
Daniel de Lara | Soewe | Hester Troenwille | Amsterdam | Perdu en Russie en 1812. |
Jean de Leeuw | Isaac Moses | Elisabeth van Ryn | Amersfoort | Perdu en Russie en 1812. |
Isaac Moses de Vogel | Moses | Rachel Vogel | Ostelt, Grand duché de Francfort | Passé au 3e régiment étranger |
Wolf Samuel Duitz | Amsterdam | Fait partie des 12 premiers soldats enrôlés dans le corps israélite | ||
Gysbert Gompel | Gysbert | Sara van Zon | Rotterdam | Déserté en mars 1812. |
Simon Salomon Hamburger | Salomon | Catherine de Bruin | Amsterdam | |
Levie Hartog | Joseph | Zara Isacs | Haarlem | Perdu en Russie en 1812. |
Levie Hartog | Hartog | Grietje David | Amsterdam | Déserté le 12/3/1812 |
Jacques Hartog | Isaac | Gela Vogel | Diesdorp | Perdu en Russie en 1812. |
Hertz Mayer Hesinger | Joachim Basfel | Sutr Besfeltj | Liesen, Prusse | Passé au 3e régiment étrangers le 8 décembre 1811 |
Bernard Hyman | Jean Nicolas | Hendrina Gerrits | Zoelen | Perdu en Russie en 1812. |
Wolf Hyman | Benjamin | Sara Israel | Rotterdam | Perdu en Russie en 1812. |
Samuel Isaac | Samuel | Sara Moses | Amsterdam | Perdu en Russie en 1812. |
Moses Israel | Pressa Mozis | Alida Asina | La Haye | Rayé pour longue absence le 1/9/1812. |
Moses Israel | Amsterdam | Fait partie des 12 premiers soldats enrôlés dans le corps israélite | ||
Polak Israel | Samuel | Maria Sara | La Haye | Déserté le 3/2/1812 |
Jacques Jacobs | Herman | Naatje Cohen | Nimegue | Perdu en Russie en 1812. |
Joseph Jacobs | Jacobs de Vries | Sara Jeannette | Amsterdam | Réformé le 17 novembre 1811. |
Gerard Jansen | Barend | Sara Beeltje | Amsterdam | Perdu en Russie en 1812. |
Simon Isaac Jobkens | Simon | Catherine Hartog | Amsterdam | Déserte le 21/10/1810. |
Jean Joseph | Joseph | Jeanne Hymans | Amsterdam | Perdu en Russie en 1812. |
Joseph Juda | Joseph | Antje Alems | La Haye | Mort le 15/12/1810 à l’hôpital de Emden. |
Simon Salomon Kok | Amsterdam | Fait partie des 12 premiers soldats enrôlés dans le corps israélite | ||
Jacques Abraham van Kollem | Abraham | Francie Hesser | Rotterdam | A servi au corps israélite 10 mois. |
Michel Lammers | Isaac | Sara Wolf | Amsterdam | Perdu en Russie en 1812. |
Joachim Leust | Henry Fredrick | Rebecca Glasman | Grestenberg | Passé au 3e régiment Etrangers le 8 décembre 1811 |
Moses Salomon Levie | Salomon | Alida Hartog | Middelburg | Perdu en Russie en 1812. |
Moses Marcus Levy | Amsterdam | Fait partie des 12 premiers soldats enrôlés dans le corps israélite | ||
Mathieu Lion | Conrad | Cornelia Minist | La Haye | Perdu en Russie en 1812. |
André Marcus | Marcus | Judith Sara | Amsterdam | Perdu en Russie en 1812. |
Isaac Mathys | Simon | Grietje Isaac | Schoonhoven | En 1812 à la Grande Armée (l’un des rares survivants de son régiment). Passé à l’armée hollandaise le 25/5/1814. |
Samuel Joseph Meerlo | Jacob Salomon | Rachel | Rotterdam | A fait les campagnes de 1811. |
Elias Meyer | Elias | Rebecca Sara | Amsterdam | Passé à l’armée hollandaise le 25 mai 1814. |
Marcus Meyer | Marcus | Antje Benjamins | Meppel | Perdu en Russie en 1812. |
David Moses | Michael | Sara Gompel | Amsterdam | Réformé en 1811 |
Henry Mulder | Carel | Hendrina Meyers | Elst, canton de Arnhem | Perdu dans la campagne de Russie en 1812 |
Ephraim Muller | Gozevinus (?) | Guly Zen | Amsterdam | Perdu dans la campagne de Russie en 1812 |
Joseph Nathan | Karhoef | Fait partie des 12 premiers soldats enrôlés dans le corps israélite | ||
Levy Ooster | Amsterdam | Fait partie des 12 premiers soldats enrôlés dans le corps israélite | ||
Jacques Salomon Postman | Salomon | – – | Amsterdam | Servi au corps israélite 10 mois |
Jacques Rosendaal | Abraham | Elisabeth Busch | Singhofen | Passé au 3e régiment étranger |
Eliazar Salomon | Amsterdam | Fait partie des 12 premiers soldats enrôlés dans le corps israélite | ||
Ezechiel Abraham Salomons | Israel | Beletje Deke | Amsterdam | Faisait partie du bataillon bloqué dans Stettin en 1813 et retourné dans sa patrie en 1814 |
Izaac Moses Schaap | Amsterdam | Fait partie des 12 premiers soldats enrôlés dans le corps israélite | ||
Philip Scholl | Abraham | Rachael Sara | Amsterdam | Perdu en Russie en 1812. |
Gérard Simon | Moses | Sara Salomons | Amsterdam | Perdu dans la campagne de Russie en 1812. |
Abraham Joseph Speyer | Amsterdam | Fait partie des 12 premiers soldats enrôlés dans le corps israélite | ||
Jean van den Berg | Jacques | Gertrude der Hans | Amsterdam | Perdu dans la campagne de Russie en 1812. |
Marc van der Kaa | Hartog | Anne Joseph | Amsterdam | Au corps des israélites 5 mois |
Samuel Levie van Hattum | David | Judica Blance | Amsterdam | Perdu en Russie en 1812. |
Isaac van Leer | Isaac | Hintje Simons | Amsterdam | Perdu en Russie en 1812. |
Hendrik van Wyk | Amsterdam | Fait partie des 12 premiers soldats enrôlés dans le corps israélite | ||
Bernard Meyer van Zanten | Meyer | – – | Rotterdam | Servi au corps israélite 10 mois. |
Isaac Veradus | Isaac | Ester Blerans | Amsterdam | Resté en arrière le 4 décembre 1812. |
Cet article est extrait d’un article publié dans le magazine de Genami. Votre ancêtre a servi dans ce corps Israélite ? Vous connaissez d’autres soldats qui en ont fait partie ? Faites moi signe !
[…] où elle gémit depuis près de vingt siècles », Jacob Marcus est l’instigateur de ce Corps Israélite et en a été nommé Membre de la Commission de Surintendance. Mais ces archives ne donnent aucune […]
[…] Je l’avoue, trouver un article commençant par la lettre X pour respecter les exigences du ChallengeAZ ne fut pas une mince affaire et le résultat s’en trouve un brin capilotracté. XL13, au sein des Archives Militaires de Vincennes, c’est la référence du dossier des « Régiments bataves » incorporés à l’Empire français. Et c’est surtout l’endroit où l’on trouve la trace d’un officier pas comme les autres : Levi Samuel Boas, l’unique capitaine du corps israélite. […]